Confiturier
Bonnetière - Régence
Coffre
Vaisselier
La méthode de travail...
Les outils !
Pour réaliser les rainures, Patrick Jouannet utilise un bouvet. Le bouvet c'est une sorte de rabot. Pour les moulures il se sert d'un guillaume, c'est un rabot étroit. Enfin les mortaises sont réalisées grâce à un bédane, c'est un outil proche du ciseau à bois mais le bédane est beaucoup plus épais donc plus résistant.
Un Bédane
Ces meubles sont des répliques entièrement faites à la main, en Creuse et essentiellement à l'aide d'outils d'époque. Ce sont des pièces uniques. En effet, ces meubles ont été rabotés, mortaisés et bien sûr sculptés à la main, tout comme les feuillures et les moulures. Dans 100 ans, si le meuble était démonté, on ne verrait pas la différence avec un véritable meuble d'époque, contrairement aux copies faites à la machines, en plus, Patrick Jouannet utilise de vieilles ferrures.
Revue de presse
[Article paru sur http://www.epik-art.com] Patrick Jouannet, sculpteur sur bois Un sculpteur sur bois se doit d'être à la fois passionné par le toucher du bois, bien évidemment mais il lui est aussi nécessaire de savoir être un bon conseil.¨Patrick Jouannet, installé dans son atelier dans le Limousin depuis 31 ans, met son expérience et ses qualités à votre disposition. | |
S'il y avait un mot pour définir Patrick Jouannet, ce serait la liberté. Autodidacte, il s'est d'abord lancé dans des études commerciales avant de réaliser que cette voie n'était pas la sienne, voire même l'opposé de ce qu'il cherchait. Puisqu'il dessinait et qu'il sculptait durant ses heures libres, il a décidé d'en vivre en transformant cette passion en création utilitaire. Comme beaucoup de ceux qui se lancent dans leur passion sans avoir une connaissance parfaite de la demande des clients, ses premiers pas ont été un peu difficiles. Il a commencé par des statuaires avant de créer des meubles de la première à la dernière pièce. Aujourd'hui, il sculpte également sur commande pour certains de ses collègues sculpteurs. Sa liberté, elle s'exprime aussi par son refus de travailler avec des machines. « C'est ma philosophie », lance-t-il avant d'assurer qu'il démontre que cela peut être rentable puisqu'il en vit. « De plus, quand quelqu'un veut un meuble qu'il a vu dans un musée, par exemple, il ne pourra évidemment pas l'acheter, mais je pourrais lui faire quelque chose de proche ». Il avoue, comme bon nombre d'artisans, que si la passion des débuts s'érode un peu au fil du temps, c'est la liberté et le plaisir du travail bien fait qui prend le dessus. Il adore raconter comment un de ses clients qui possède un château et y collectionne des statues monumentales lui a demandé de réaliser une espèce de monstre, qu'il a placé dans une cage, pour installer dans une cave voutée du XIème siècle à laquelle on ne peut accéder que par un tout petit escalier... Le secret ? Le monstre est entièrement démontable ! Article publié par Victor A. |